La santé connectée ou l’espoir de réduire les dépenses de santé. #Chronique

Episode 1

E-santé= économie : Utopie si l’on ne croit pas à la mutation Médecine de soins/ Civilisation du contrôle préventif !

Nous n’additionnons ci-après que des idées reliées entre elles par l’optimisme, à priori raisonné des auteurs.

Nous n’alourdissons pas le texte avec de multiples références.

Concernant ce premier chapitre relisez avant, pendant ou après… Les billets :

« Le living lab… », « Le suivi du patient révolutionné par les applications de la santé connectée« .

« Réflexion sur la transformation de la relation médecin-patient depuis l’apparition d’internet ».

Pour le reste informez-vous sur la toile avec les mots clés qui parsèment le texte.

Dans cet épisode I nous exprimons une première idée générale qui veut que ce soit la modification du positionnement du patient qui est le préalable à l’évolution de système de soins.

Nous pourrions ensuite comparer l’évolution de l’organisation de la médecine à la révolution du secteur économique qui a vu déferler l’informatisation généralisée, ce qui a amélioré la productivité après une période d’incertitude liée aux importants investissements initiaux.

Nous sommes actuellement précisément dans cette période charnière ou le verre apparait à moitié vide pour certains et à moitié plein pour d’autres.

Pour innovationesanté.fr , il est à l’évidence en train de se remplir…

Voilà les pistes qui nous font espérer. Elles devront nécessairement être expérimentées en grandeur nature et être évaluées scientifiquement, mais l’histoire reposera sur les efforts des pionniers intuitifs, résolument optimistes, volontaires et travailleurs, plutôt que sur les sceptiques réactionnaires….

La santé connectée est espérée, peut être davantage par le public, que par les acteurs du soin. Le public veut rester en bonne santé, les acteurs du soin veulent bien soigner.

Les premiers objets et les premières applications connectées sont à l’usage des loisirs du confort et du bien-être (podomètre, et traceur de base : pouls …) ces objets dont la qualité s’est affinée prendront une place de plus en plus importante, ils sont le symbole de la mesure et de la prévention, ils sont la base du futur système non pas de soins mais du système de santé.

Dans ce nouveau système de santé, le public se place autoritairement au centre de toute chose, car c’est ce qu’il recherche depuis bien des décennies, et cela n’a aucun rapport avec l’hégémonie des GAFAMI et autre progrès des sciences quantiques…

Il faut se souvenir de la place (inexistante) du patient dans les années 50, il n’était qu’un pion dans une institution médicale triomphante figée dans le modèle de Parsons. Déjà dans les années 80 ses possibilités de s’informer entraînaient un transfert des connaissances à son profit, il pouvait négocier avec « l’institution ».

Cela bascule encore au début des années 2000 avec le symbole représenté par la loi Kouchner, cette dernière remet définitivement la couronne et le sceptre au patient.

Les dés sont jetés, le patient a pris le pouvoir, le système de soins s’articulera et s’organisera autour de lui, et ce déjà avant toute émergence significative de la médecine sinon 2.0, au moins 3.0 (celle des objets connectés et des App).

Et c’est justement parce qu’il a pris le pouvoir qu’il veut savoir comment faire pour ne pas tomber malade ou comment prendre en charge les premiers signes d’une possible maladie. Lorsqu’il est malheureusement atteint d’une maladie chronique il s’organise de plus en plus pour la gérer avec ses paires (Association des diabétiques, des malades de la thyroïde, des insuffisants rénaux…..), car il pense que c’est la meilleur façon d’optimiser ces chances de survie en aussi bon état que possible…

En effet si la France est championne en terme de longévité, justement parce que son système de soins est l’un des meilleurs au monde (OMS…), l’espérance de vie en bonne santé est très médiocre, 10 années inférieures à certains pays nordiques, et cela probablement parce que le « système de prévention » est très mauvais. Et comme la prévention intéresse plus le public que le médecin, le positionnement de ce public dans le sens du quantified self et de l’empowerment (l’usage de mots anglais n’étant pas un Hasard ou une coquetterie) en sera le moteur.

Voilà pour l’introduction, pas encore de vraies pistes pour les économies mais cela trace déjà un peu le contexte.

A vos réactions ou plutôt commentaires !

A suivre…

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